La Cie I Chjachjaroni est heureuse de vous présenter les 31 mai, 1 et 2 juin le fruit d’une année de travail des ateliers théâtre enfants, adolescents et adultes.
Rendez-vous à 18h30 pour le 1er spectacle : » Peter Pan » suivi de « Messire nu ». Puis, à 21h le 2ème spectacle « Les Cancans ».
Restauration possible sur place.
Tarif unique: 1 spectacle 10 euros, les 2 : 15 euros (le même jour)
- Peter Pan par lʼAtelier Enfants – Mise en scène : Corinne Capanaccia, Annie D’Arco Guiglion et Kévin.
Peter Pan est un petit garçon bien étrange. Il ne connaît pas son âge. Dʼoù vient-il donc ? « Je me suis enfui le jour de ma naissance », répond Peter Pan. « Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu dʼoù viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée. » Wendy et ses deux frères, John et Michael, nʼhésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et la Fée Clochette sur lʼÎle merveilleuse, au pays de lʼImaginaire…
« La logique vous mènera dʼun point A à un point B. Lʼimagination vous emmènera où vous voulez. » – Albert Einstein.
« Lʼhomme qui nʼa pas dʼimagination nʼa pas dʼailes. » – Jean-Jacques Rousseau.
- Messire Nu par lʼAtelier Adolescents – Mise en scène : Marine Lalanne et Kévin
Écrit en 1934, « Messire Nu » est une fable librement adaptée de trois contes d’Andersen. Le garçon porcher Henry est amoureux de la princesse Henriette. Cependant le roi, père de la princesse, n’est pas content du choix et désire que sa fille épouse le roi d’un royaume voisin, son cousin, qui est chauve, imberbe et sans dents, en plus d’être un dictateur sot. Le roi en profite, par la même occasion, pour bannir Henry, ainsi que son ami Christian. Henry va tenter de contrecarrer ce projet par un subterfuge. Avec son ami Christian, il se font passer pour des tisserands capables de confectionner un habit de prestige qui
n’est visible que par des personnes intelligentes. ainsi, ils piègent le roi en faisant en sorte qu’il se montre nu devant tous ses sujets, le jour de son mariage avec Henriette.
Sous les aspects du conte, l’auteur dénonce le conformisme et la terreur que suscite un pouvoir politique implacable. Il choisit pour héros ceux qui ont su résister et lutter. Schwartz a le goût du gag et les trouvailles fourmillent : mélange de styles, d’expressions, accumulations verbales, onomatopées, c’est une véritable délectation du verbe. « Je n’écris pas un conte pour dissimuler une signification, mais pour dévoiler, pour dire à pleine voix, de toutes ses forces, ce que je pense. »
- Les cancans par lʼAtelier Adultes – Mise en scène : Corinne Capanaccia
18 e siècle, Venise, le carnaval bat son plein dans les ruelles de la cité. Checchina et Beppo sʼaiment. Leurs familles sʼaffairent aux derniers préparatifs de leur mariage. Rien ne devrait venir faire obstacle à lʼunion des deux jeunes gens si ce ne sont les cancans, véhiculés par cousines et voisines à partir de suppositions ou de secrets jusque-là bien gardés et qui, subitement, se dévoilent et se répandent.
La pièce de Goldoni est une comédie de caractères irrésistible, issue de la commedia dellʼarte, construite comme un château de cartes, un élément sʼajoutant à un autre, formant un édifice fragile mais redoutable.
Checchina, placée au coeur de la machination, soumise au tourbillon incessant des médisances, finit par nʼavoir plus aucune prise sur sa destinée et à apprendre quʼil ne suffit pas dʼêtre, mais quʼil faut aussi paraître. Dans cette comédie, on retrouve les thèmes chers au dramaturge italien : Une société verrouillée par des castes imperméables, lʼangoisse du déclassement, la prédominance du paraître sur lʼêtre. Les personnages que Goldoni a créés ne sont ni des abstractions vertueuses, ni des monstres immoraux, mais des représentants ordinaires du peuple et de la bourgeoisie. Une humanité plein de désir, qui rend
cette oeuvre plus contemporaine quʼon ne le croît.
« Si lʼon faisait attention à ce que les autres peuvent dire de nous, cela arriverait bientôt à nous enlever toute possibilité de faire le bien. » – Carlo Goldoni. (Le café 1750)